Les Territoires du Nord Ouest : une immense province 

Parmi les trois territoires du Canada dépourvus de souveraineté inhérente (le Yukon, le Nunavik et les Territoires du Nord-Ouest), le Nord-Ouest compte la plus grande population.

Malgré une superficie aussi grande que celle du Québec, la population dépasse à peine les 40 000 habitants (41 786 au 10 mai 2016) dont la moitié est composée d'Autochtones.

Il existe plus de 10 groupes ethniques : Premières nations, anglais, canadien, écossais, irlandais, inuit, français, allemand, métis et même ukrainien. 

Bien que le continent et certaines petites îles de l'océan Arctique soient peu peuplés et vides de toute équipe sportive professionnelle, il y existe un public intéressé par les paris sportifs. 

Les amateurs de paris, qui travaillent le plus souvent dans le secteur de la pêche, la foresterie et l'exploitation minière, y voient un peu de distraction dans leur vie quotidienne.

Lois sur le jeux dans les Territoires du Nord

Les loteries et les paris sportifs sont contrôlés par les loteries des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, dont le siège est à Yellowknife.

Située sur les rives nord du Grand lac des Esclaves, Yellowknife, seule «ville» de la province, abrite près de 45% de la population ainsi que la majorité des détaillants de loteries sportives de la Western Canada Lottery Corporation.

Créée en 1974, la WCLC organisme à but non lucratif, exploite des activités de loterie et de jeu pour le compte d’un certain nombre de gouvernements provinciaux et territoriaux canadiens, incluant outre les territoires du Nord-Ouest, le Manitoba, la Saskatchewan, le Yukon et l’Alberta. 

Les paris sportifs sont proposés sous la marque Pro-Line.

Les paris sportifs dans les Territoires du Nord

Sur Pro-line, quel que soit le lieu où l'on se situe, la limite de paris est fixée à 250 dollars/jour.

L'un des plus gros inconvénients du service PRO-LINE était l’interdiction de parier sur un seul match. En vertu de la loi canadienne, tous les paris sportifs devraient prendre la forme de paris dit « parlay » où toutes les sélections multiples sous forme de système doivent toutes être correctes pour être gagnantes. Un changement cependant depuis 2021 a propulsé la fin de ce genre de pratiques. 

Un autre inconvénient est la faiblesse des côtes généralement inférieures à la normale dûe en grande partie au fait que la WCLC détient le monopole des paris sportifs dans la province.

Elle n'a donc pas besoin d'être compétitive pour survivre. Ce problème a eu pour conséquence qu’un certain nombre de clients insatisfaits se tournent vers les paris en ligne.

Malgré la petite taille de sa population et des conditions climatiques glaciales qui y règnent, les paris sportifs dans les Territoires du Nord-Ouest sont une réalité.

Bien qu’ils ne disposent pas d’équipes professionnelles, les amateurs de sport ont l’option de pouvoir jouer sur leurs sports favoris et profiter de paris de qualités supérieures en s'inscrivant auprès des bookmakers en ligne licenciés à l’étranger.

Cliquez ici si vous voulez connaître le status de la légalisation du parier sportif dans des autres régions canadiennes.

Légalisation des paris sportifs 

Comme nous l'avons mentionné ci-dessus, il fut longtemps impossible de parier sur un événement unique au sein d'un bookmaker canadien enregistré localement. Si la légalisation des paris sportifs reste relativement complexe, elle a toutefois connu une grande avancée le 27 août 2021. 

À cette date, la loi C-218 est finalement entrée en vigueur après plusieurs mois d'échange et des décennies après l'interdiction du pari unique. Historiquement, le pari unique avait été interdit car les débordements autour d'éventuelles triches de personnes intégrées au sein d'équipes ou autres continuaient de croître. Or, il existe depuis de nombreuses années des moyens de contrôler et empêcher cette fraude, à l'image de ce que font les organismes européens et depuis peu, américains. 

Le passage d'une telle loi devenait donc évident et c'est en 2021 qu'une telle habitude a changé le cours des choses. 

Légalisation des paris sportifs dans les Territoires du Nord

Les territoires et les provinces alignant ou non les lois passées au niveau fédéral, les ajustements autour de la loi C-218 devaient se faire au cas par cas. La légalisation des paris sportifs dans les territoires du Nord a tout de même changé et s'est adaptée à la loi C-218, à l'instar de toutes les autres provinces et territoires du pays. 

Si Pro-Line a sur l'ensemble des territoires où il exerce auprès de la WCLC, gardé ses principes de bases, il a toutefois proposé à ses parieurs sportifs, la possibilité de faire des paris sur des marchés uniques. Parier sur une seule cote était désormais possible peu de temps après le passage de la loi sur le territoire national. 

Bien que les cotes ne soient pas toujours aussi attirantes si on les compare notamment à celles proposées par les bookmakers étrangers, cette loi et ce changement au sein du territoire a changé l'histoire du pari sportif au Canada et dans les Territoires du Nord. 

Le cadre légal des paris sportifs dans les Territoires du Nord

Avec ce changement majeur, le cadre légal des paris sportifs dans les Territoires du Nord est désormais différent. 

Or, il va sans dire que l'accès aux bookmakers étrangers et légalisés sur le territoire n'a lui pas changé. Il est d'ailleurs fort probable que les parieurs sportifs réguliers continuent de les privilégier. Pourquoi ? Les manières de jouer sont bien plus simples et agréables, depuis le confort de son chez soi. Les cotes sont immenses et les marchés et sports disponibles sont chaque jour, de plus en plus importants.